En avril 2006, Groupe Partouche crée une nouvelle filiale, Partouche Interactive, dédiée au développement de jeux sur de nouvelles plateformes technologiques telles que la télévision, la téléphonie mobile et Internet, qui obtiendra rapidement une licence du gouvernement de Gibraltar pour l’exploitation de jeux en ligne.
D’importantes modifications vont ensuite intervenir dans le cadre règlementaire d’exploitation des casinos. En 2007 débute l’application de la nouvelle règlementation des jeux incluant notamment la possibilité de mixité des jeux et la suppression du droit de timbre à l’entrée des salles de jeux traditionnels. En novembre de la même année, le contrôle d’identité aux entrées est rendu obligatoire pour les casinos français. À ce premier frein à la fréquentation des casinos s’ajoute en 2008 l’interdiction de fumer, très pénalisante pour la clientèle en termes de temps de jeu.
Un contexte de crise économique viendra également impacter le secteur des casinos à travers la fréquentation des établissements et les moyens financiers de leur clientèle ; Groupe Partouche concentre alors ses efforts dans l’optimisation de sa gestion opérationnelle.
En parallèle, le Groupe entend rester à la pointe des évolutions du métier ; du début des tests du Texas hold’em poker à Aix-en-Provence jusqu’au succès du Partouche Poker Tour, Partouche devient un acteur majeur du poker. Et en 2009, il est le premier à lancer son Megapot, créateur de millionnaires : il s'agit d'un jackpot multisites reliant plus de 200 machines à sous dans plus de 45 établissements, permettant au joueur de gagner des lots exceptionnels. Enfin, en 2010, il obtient une licence d’exploitation du poker dans le cadre de l’ouverture légale des jeux en ligne en France ; et la finale (Main Event) du Partouche Poker Tour Saison 3, en septembre, bat tous les records en accueillant à Cannes, au casino du Palm Beach, 764 joueurs dont les plus grandes stars internationales. Le prizepool (somme des gains remportés par les joueurs finalistes) a été de près de 5,7 M€. L’édition 2011 confirmera le grand succès de ce tournoi.
L’année 2011 voit le déploiement de la solution Pcash (Partouche Cashless), système propriétaire permettant la suppression, à terme, de l’utilisation des jetons dans les machines à sous.
En mai 2011, dans le cadre d’une augmentation de capital réservée d’un montant de 30,6 M€, lui donnant 12,52 % du capital de Groupe Partouche SA, le groupe Butler Capital Partners devient un partenaire minoritaire mais actif.
En 2012, Groupe Partouche est de nouveau confronté à un environnement économique difficile (baisse du produit brut des jeux en France entraînant une dégradation sensible de la rentabilité opérationnelle du Groupe). Face au recul d’activité du pôle Interactive essentiellement lié à l’inadéquation du modèle économique du poker en ligne français, pour lequel la filiale Partouche Gaming France déploie son activité, Groupe Partouche annonce en septembre 2012 la réorientation stratégique de l’activité poker au sein du Groupe et la restructuration de l’activité du site de poker en ligne www.partouche.fr.
La construction du Pasino de La Grande-Motte s’achève et ce nouvel établissement ouvre ses portes le 10 juillet 2012.
L’année 2013 se déroule dans un contexte de baisse d’activité commun à l’ensemble du secteur casinotier et Groupe Partouche poursuit son adaptation en concentrant ses moyens humains et financiers sur ses activités historiques et arrête son activité Poker en ligne en France.
Pour autant, Groupe Partouche continue à être moteur pour l’évolution de son métier. Grâce à l’expérimentation de la Bataille à Aix-en-Provence, ce jeu a pu être déployé dans toute la France. L’expérimentation du Sic Bo, jeu de dés asiatique, s’est déroulée à Forges-les-Eaux et celle du bingo, jeu convivial et populaire, a été engagée au Pasino d’Aix-en-Provence début 2014. Dans l’évolution vers des produits nouveaux attendus par la clientèle, de nombreuses roulettes anglaises électroniques ont été déployées dans les casinos du Groupe.
Enfin, constamment exposé au risque potentiel lié au non-respect d’un covenant du crédit syndiqué, pouvant entraîner l’exigibilité immédiate du capital dû, Groupe Partouche avait entrepris en juin 2013 une négociation avec le pool bancaire et, en l’absence d’accord trouvé, la holding Groupe Partouche SA a obtenu le 30 septembre 2013 l’ouverture d’une procédure de sauvegarde auprès du tribunal de commerce de Paris.